J’avais un mauvais a priori sur les coachs… et j’en deviens une !

Le coaching… ça vous parle vous ? Ça vous dit quoi ?

J’ai découvert cet univers il y a 3 ans en intégrant La Fabrique Spinoza. Quand j’ai commencé à faire partie de cet éco-système, j’ai rencontré beaucoup de coachs. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’ils.elles faisaient. J’avais l’impression que c’étaient des coachs en tout. Certains, par leur posture, ne m’inspiraient pas confiance.

Plus je rencontrais des coachs, plus je me disais qu’il y en avait vraiment partout, et moins je comprenais ce qu’ils faisaient.

Bref, pendant longtemps, le coaching, ça ne me disait rien qui vaille.

Et puis, une amie m’a dit un jour « je te verrais bien coach ». Puis une deuxième.

Sceptique, j’ai quand même gardé l’idée dans un coin de ma tête.

Finalement, c’est une amie d’amie qui est venue me chercher. Nous sommes en juin 2018.

Elle a 36 ans, 2 enfants, un bac + 2 et un job de responsable d’agence dans une grande banque. Elle a décidé de reprendre ses études pour obtenir un grade master et doit rédiger un mémoire qui traite de la Qualité de Vie au Travail.

Elle me contacte pour avoir des conseils, une liste de lecture… Suivent un mail, puis un appel, puis deux. Elle finit par me demander de la coacher pour la réalisation de son mémoire.

Comme lorsque l’on m’a proposé de créer un atelier « Bonheur au Travail » pour Total, je lui réponds que je connais des gens qui pourraient l’aider. Après tout, je ne suis pas coach.

Elle insiste. Je finis par accepter une séance « test », qui nous dira si une suite est envisageable. Elle l’est.

Nous voilà parties pour 3 mois à travailler ensemble à la réalisation de son mémoire.

Les premières séances m’épuisent et j’apprends petit à petit à mettre mon énergie au bon endroit et au bon moment.

Au final, celle qui n’osait pas prendre la parole en public a parlé de son projet QVT sur scène devant 300 personnes, elle a obtenu son master, avec une bonne note à son mémoire.

Sa victoire, c’est ma première victoire de coach. Je vois concrètement le résultat de mois d’efforts. Je mesure aussi l’impact positif dans la vie de ma coachée.

Lorsque je fais mes ateliers Bonheur au Travail, je vois émerger de nombreuses idées, j’amène mes participant.e.s à s’engager sur un premier petit pas pour les réaliser, mais je n’en vois pas le résultat. Et puis, intervenir pendant 2h ou pendant 2 mois ça n’a rien à voir. J’ai envie d’aller plus loin et plus en profondeur dans l’accompagnement vers le bien-être au travail, de cultiver la terre là où elle est fertile. En 2019, mon projet de cultivatrice du Bonheur au Travail se précise :

Coaching - Planter la graine - arroser la graine

En atelier, je plante une graine.

En coaching, j’aide la graine à grandir.

J’accompagne alors mon 2ème coaché.

Il a 53 ans, a changé de région après une rupture conventionnelle et 30 ans de carrière en informatique et il rêve de se reconvertir, pour enfin aimer son job. Il n’ose pas, ne se sent pas légitime, il se sent « trop vieux ».

Nous voilà partis pour plusieurs semaines d’accompagnement au cours desquelles il s’affranchit de ses croyances limitantes, pose son cadre, et passe à l’action. Quatre mois plus tard, il a été admis à son concours pour devenir Moniteur Educateur. Il a été reçu 3ème sur 80 candidat.e.s.

Sa réussite est une immense fierté. Je suis fière de lui, et je suis fière de moi aussi. Quelle aventure d’accompagner quelqu’un à réaliser son rêve !

Après avoir coaché « artisanalement » avec mes bases en Analyse Transactionnelle et en Psychologie Positive, j’ai naturellement décidé de me former. C’est important pour ma légitimité, et surtout pour mes coaché.e.s : je veux être sûre de bien les accompagner !

Dans ma lettre de candidature au Centre International du Coach, j’ai écris : “je veux devenir coach pour apporter aux personnes autour de moi de la joie, de la motivation, l’élan pour se sortir de manière positive et constructive des situations où ils se sentent embourbés, l’énergie d’oser essayer réaliser un rêve.”

Il y a 3 semaines, j’ai démarré ma formation en coaching, et depuis cette mission résonne encore plus fort en moi. Je sens que j’ai choisi la bonne voie, et le chemin s’annonce pavé de découvertes, de moi et des autres.

Je vous donne rendez-vous pour célébrer ma certification en 2021 ! D’ici là, si vous voulez vous essayer au coaching, n’hésitez pas à me contacter 🙂


Cet article a été initialement publié sur mon compte LinkedIn (que je vous invite à suivre) le 5 juin 2020.

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